vendredi 3 avril 2020

Mars 2020 CONFINEMENT Semaine 3


Tels des poissons rouges, nous tournons un peu en rond.
Aurons-nous à la fin de ce confinement la même mémoire qu'eux ?
Recommencerons-nous nos vies comme hier en oubliant de tirer
les leçons de cette mise en quarantaine ?
Le virus de la consommation, de la mondialisation, de la performance à tout prix,
d'une l'économie ultra-libérale, de l'inégalité reviendra-t-il comme avant, sans limites,
avec l'arrogance de ceux qui savent tout et pensent que le progrès  c'est continuer
 inlassablement dans les mêmes certitudes, souvent les mêmes erreurs.
"Il ne faut pas jeter l'eau du bain et le poisson rouge mais il est sûrement temps
de s'occuper rapidement du bocal".


Le premier avril est toujours l'occasion de faire preuve d'humour 
mais la question est de savoir, surtout si l'on travaille du bocal :
" Est-ce de l'art ou du cochon ? "



Coronavirus oblige, je vous propose, cette semaine, un mixte entre
 des images de Chine et d'autres issues du confinement.
Après avoir chiné quelques photographies dans l'un de mes anciens reportages,  
j'ai décidé de les rapprocher de celles réalisées à domicile. 
Il me semble qu'elles entrent facilement  en connivence, en résonance,
 dans la forme ou dans le discours.
"Mondialisation et proximité".



La Chine est forte, très forte, incontournable. Nous ne faisons pas le poids.



Étape 1 : Coincé à la maison il faut prendre de bonnes résolutions.
Soigner son corps par exemple, rester fort, ne pas prendre de poids.
"Soyez mobiles mais restez chez vous".



Une technique de relaxation typiquement chinoise.
En ces temps difficiles, "fouetter" pour ne pas avoir peur.




Étape 2 : Une technique de relaxation typiquement locale.
Enfin une éolienne humaine



Le service chinois est parfois original.
Une sorte de grand écart entre deux cultures.



Étape 3 : Position dite de la table renversée. 
Vu à la télé,  le Pilates au service du confinement. 



Lorsque même l'écriture est éphémère comme cette calligraphie réalisée à l'eau.
Voila une pensée que je rumine tous les jours.Vivre puis disparaître.



Étape 4 : Prendre conscience de l'éphémère.
Laisser nos pensées courir, s’évaporer puis renaître. 
Laisser glisser doucement ce bien-être si nécessaire actuellement,
"Entrer en soi c'est souvent prendre de la hauteur, se regarder de l'extérieur."
.



Danse, danse, geste lent, souple, aérien. Se fondre en soi-même.
Tourner, voler, rêver.



Avant un retour à Limoges deux attitudes utiles. Le conseil de la semaine :
" En cette période de confinement lire et prendre soin de soi."
.


Inconnu ! Qui suis-je ? 
Je suis une lettre riche en sous-entendu. La photo X



Retour à Limoges, pour une deuxième partie de photographies.
 Je vous propose de m'accompagner sur ma promenade préférée .
Nous avons le droit de circuler une heure dans un rayon de un kilomètre.
Mes pas me conduisent naturellement vers le passerelle de la gare Montjovis.



Construite début 1900, cette passerelle a une certaine élégance.
PO signifie Paris-Orléans. 
C'était la compagnie propriétaire de cette ligne ferroviaire.



Elle est là,magestueuse, posée comme la charpente d'un navire.



Voie en service ou voie de garage ?
 Décidément je ne vois pas... mais cette vision me laisse sans voix.



Le cheminot chemine mais le chemin n'a pas bonne mine.
Est-ce là ce qu'on nomme les chemins de traverse ?




Certains pensent que la SNCF se porte mal.
Si nous n'avons pas une mémoire de poisson
nous prendrons certainement de nouvelles orientations. 



En bordure des voies, la montagne.



A quoi cela peut-il bien servir ?



Et oui cela peut devenir une salle de sport en plein air.



Avoir toujours sa femme sur le dos. Dans le cas présent, c'était voulu.


Pour terminer après tout ce sport, retour à la maison pour un repos salvateur.
"Pose ton cul c'est fait pour ça".





















































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