Quatrième semaine de confinement...
Le temps s'étire et chacun vit ce moment avec plus ou moins de patience.
Cette semaine, vous n'aurez pas les photographies habituelles en noir et blanc.
J'ai pensé qu'un peu d'humour pourrait amoindrir certaines crispations,
détendre les zygomatiques.
Je vous propose donc un autre style d'intervention.
Voici un reportage exclusif, réalisé en province, auprès d'une famille lambda.
Il s'agit du programme des quatre premières semaines de confinement
de la famille Laloi, rue de la flemme en Occitanie.
La famille Laloi respecte scrupuleusement les directives gouvernementales.
Il n'est pas question pour elle d'enfreindre le règlement, de prendre le moindre risque
et même, comme le rappelle Monique Laloi, de favoriser le "No Future" que certains
irresponsables privilégient, voire promeuvent.
Aussi, forts de ces convictions, fidèles à un engagement sans limites en le respect
de l'ordre établi, ils n’hésitent pas à prendre une multitude de précautions.
Selon eux, elles garantiront un avenir qui chante, une apocalypse vaincue,
donnera vie et prospérité aux justes et tant pis pour les autres
comme nous l'a confié Patrick Laloi.
Légende : Masque FFP d'eux. Ce système permet d'ingurgiter la plupart des
provisions stockées dans une cave entièrement isolée et protégée.
Toute forme de nourriture peut s'adapter à ce style d'appareil. Évidemment
leur préférence va aux spaghettis, vermicelles, purées liquides etc.
Il faut oublier toutefois, l’entrecôte, l’osso-buco, le gâteau creusois et le kouign amann.
Légende : La famille Laloi, le soir venu, ne baisse pas les bras. Elle continue
à appliquer des règles strictes d'hygiène et de non contamination.
Comme nous pouvons le voir sur cette image, chacun sait s'évader
au travers de lectures adaptées aux envies du moment.
Patrick Laloi s'évade vers des contrées lointaines, Monique pour sa part,
d’après le titre de l'ouvrage se laisse bercer par ses envies du moment
d’après le titre de l'ouvrage se laisse bercer par ses envies du moment
Légende : "Rester chez vous" ils ont dit.
Patrick relie pour la énième fois les consignes. Confiné de chez confiné.
Il fait le maximum. Si Big Brother l'observe il notera que peu de gens prennent
autant de précautions. Quelqu'un de la rue a tagué sur sa porte ; "Con fini".
Légende : Patrick accepte ce confinement mais les jours passant, de plus en plus
lentement 1440 minutes par jour, 10080 par semaine, le strict respect des gestes barrières
devient pour lui de plus en plus difficile à respecter.
Sentant le syndrome, dit de "la chèvre de Monsieur Seguin",s'attaquer à ses neurones,
il développe une stratégie d'enfermement volontaire.
Tout est mis en oeuvre afin de contrer cette débordante envie d'évasion .
Sa porte de garage est à son tour taguée.
"Juste un mot nique la loi". Sa femme est visée semble-t-il.
Le lendemain est ajouté "Tourne en rond gros c.."
lentement 1440 minutes par jour, 10080 par semaine, le strict respect des gestes barrières
devient pour lui de plus en plus difficile à respecter.
Sentant le syndrome, dit de "la chèvre de Monsieur Seguin",s'attaquer à ses neurones,
il développe une stratégie d'enfermement volontaire.
Tout est mis en oeuvre afin de contrer cette débordante envie d'évasion .
Sa porte de garage est à son tour taguée.
"Juste un mot nique la loi". Sa femme est visée semble-t-il.
Le lendemain est ajouté "Tourne en rond gros c.."
Légende : Après quatre semaines une irrésistible envie de voyage, de vacances
s'est fait sentir dans la famille Laloi.
Circuler dans la maison a été une première étape.
Monique et Patrick ont commencé au rez de chaussée avec visite complète
du bureau, commentée comme aux journées du patrimoine. Le jour suivant, examen
complet du salon avec sa bibliothèque d'époque et son canapé moins intéressant
sur le plan historique mais oh combien confortable dans son cuir
de vachette landaise. Le lendemain escalade des escaliers
avec tous les risques que cela comporte, surtout si le premier de cordée
ne tient pas fermement la rampe. Le soir venu, visite des chutes d'eau
dans la salle de bains avec moment de détente dans un bain chaud
puis montage du camp de base dans la chambre à coucher.
Sur-lendemain, escalade finale jusqu'au combles
et nouveau bivouac pour la nuit. Repas frugal à base de nourriture lyophilisée.
C'est lors de la descente qu'ils décidèrent de partir vraiment en vacances.
Depuis des années le cyclotourisme leur apportait, joie et plénitude.
Ils convinrent donc de réaliser une nouvelle escapade à vélo.
Toutefois, afin de toujours respecter les consignes de confinement
leur périple s’établira finalement dans leur propre jardin.
contredisant ainsi le dicton de Pierre B "le plus long dans le voyage c'est le trajet".
Nous avons ici la preuve que les Laloi peuvent voyager sans devenir hors la loi.
Nous les félicitons.
La rédaction
NB : Aux dernières nouvelles, sur dénonciation, une ambulance avec
des infirmiers en blouses blanches et des camisoles de force
cherchaient l'entrée du jardin pour intervenir.
des infirmiers en blouses blanches et des camisoles de force
cherchaient l'entrée du jardin pour intervenir.
"Le corbeau" ne nous a pas donné plus d'informations.
.
j avais pas regarder les photos! ben vous vous occupez bien.super.bisous.
RépondreSupprimercatherine
J'aurai bien aimé vous confiner avec nous dans les roulottes, on se serait marrer !!!
RépondreSupprimerOn connaît tous la ferme avec les B..
RépondreSupprimerMais le confinement dans "la ferme" avec Patrick et Monique c'est du lourd.
Belle créativité les amis.