Toutes les images ont été réalisées ce mois-ci, parfois à quelques jours de différence, dans des lieux
souvent éloignés ; pourtant elles s'assemblent, dans mon esprit, avec naturel voire complicité.
Elles m'ont donc donné l'envie de les publier sous forme de diptyques, triptyques et autres montages.
Lors de la mise en page du blog m'est apparue l'idée d'une présentation scénarisée, une sorte de découpe de film, la suggestion d'une histoire... celle du mois de mars.
On peut donc regarder ces images de deux manières : soit de façon indépendante, soit se laisser guider dans une histoire. A vous de voir.
Le décor est en place et l'on ne distingue pas le vrai et le faux.
La nature est théâtralisée. Branches nues sur fond de nuages, juste de quoi inquiéter le spectateur.
Il faudra des costumes. Scènes de ville ou scènes intimes, l'habit a sa fonction.
L'acteur, celui qui vous prend par la main pour raconter l'histoire. Il existe réellement dans la vie
mais souvent on ne le voit pas, ou trop tard.
Il y aura de l'amour, de la tendresse et une disparition.
S'il y a crime ou disparition, quels en seront les mobiles ?
Que se passe-t-il derrière ces murs ? Cette fenêtre en miroir est-elle le lieu d'où l'on observe ou
celle qui est visée ?
Les protagonistes circuleront dans des lieux d'ombres et de lumières.
La peur s'installera lentement, inquiétante et sournoise...
Le film commencera ici. Nous sommes au printemps, le train de 18h50 arrivera bientôt. Un
personnage est appuyé sur la rambarde. La locomotive approche. Derrière lui, des pas réguliers,
métalliques claquent sur les marches...
Un jardin ouvrier en bord de voie ferrée puis la dernière demeure.
Elément essentiel de cette dramaturgie : la mort.
Suspense, place à l'imagination : à suivre...
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