Quelques journées cinématographiques et mécaniques ont amputé mon capital temps mais d'étranges rencontres ont compensé cet handicap.
Deux mots toutefois symbolisent bien mes photographies de novembre : apparaître, disparaître. Ils ont hanté nombre de mes journées.
11 novembre, 13 novembre, usines oubliées, autos ou bâtiments abandonnés furent autant de charges émotionnelles pour guider mes images.
Une nouvelle rencontre avec un personnage de la forêt.
Dessiner ou photographier ? L'abstraction aujourd'hui me séduit.
Faune, flore et bien peu de différence.
Elles sont nombreuses, abandonnées, carcasses inutiles, souvenirs d'autrefois où l'industrie rayonnait.
Elles gardent pourtant une certaine majesté. La nostalgie fait surement oublier bien des choses.
Disparition : Toujours dans le même esprit que la papeterie du 4 novembre, je garde une certaine fascination pour ces lieux ou ces objets que la nature et le temps dérobent inexorablement à nos yeux .
Nous sommes à St Léonard, figurants sur un film. "L'ingé lumière" veille.
Gentioux et son monument pacifiste. "Maudite soit la guerre" plutôt que "Morts pour la France".
Flore et minéral, quelques similitudes.
Treize novembre, horrible anniversaire des attentats 2015 de Paris :
La grande majorité de mes images existe sans l’apport d’un logiciel de retouche, avec tout au plus une correction sur le contraste, le recadrage, afin, comme je le faisais sous l’agrandisseur, d’intensifier une intention déjà présente lors de la prise de vue.Toutefois, pour le 13 novembre, comme je l’avais déjà fait pour le 11 septembre, j’ai délibérément choisi de partir à la recherche d’une image susceptible d’être modifiée par la suite. Ce positionnement me permet, pour des événements aussi tragiques, de passer du temps avec mon amertume, d’analyser en profondeur ma honte sur la race humaine, de penser à toutes ces vies détruites ou brisées et plus personnellement, d’accomplir une sorte de" prière laïque". Ces images n’appartiennent pas au monde de l’illustration sensationnelle. Elles sont pour moi le reflet de ma révolte, de mon incompréhension : elles sont la radiographie d’une réelle tristesse, d’une plaie. Je les revendique.
La grande majorité de mes images existe sans l’apport d’un logiciel de retouche, avec tout au plus une correction sur le contraste, le recadrage, afin, comme je le faisais sous l’agrandisseur, d’intensifier une intention déjà présente lors de la prise de vue.Toutefois, pour le 13 novembre, comme je l’avais déjà fait pour le 11 septembre, j’ai délibérément choisi de partir à la recherche d’une image susceptible d’être modifiée par la suite. Ce positionnement me permet, pour des événements aussi tragiques, de passer du temps avec mon amertume, d’analyser en profondeur ma honte sur la race humaine, de penser à toutes ces vies détruites ou brisées et plus personnellement, d’accomplir une sorte de" prière laïque". Ces images n’appartiennent pas au monde de l’illustration sensationnelle. Elles sont pour moi le reflet de ma révolte, de mon incompréhension : elles sont la radiographie d’une réelle tristesse, d’une plaie. Je les revendique.
14 novembre :
15 novembre :
16 novembre :
17 novembre :
Exposition à la Villa Perochon de Niort.
Face à des difficultés financières insurmontables, nous avons dû cesser les activités de notre association ; galerie et organisation des Rencontres Photographiques de Solignac.
Le fond photographique de L'Oeil Ecoute a donc été confié à la Villa Perochon de Niort
Avec élégance, ces derniers ont fait renaître la collection en l'exposant en presque totalité dans leurs locaux.
18 novembre :
19 novembre :
20 novembre :
Apparition ou disparition ?
21 novembre :
Exposition à la Villa Perochon de Niort.
Face à des difficultés financières insurmontables, nous avons dû cesser les activités de notre association ; galerie et organisation des Rencontres Photographiques de Solignac.
Le fond photographique de L'Oeil Ecoute a donc été confié à la Villa Perochon de Niort
Avec élégance, ces derniers ont fait renaître la collection en l'exposant en presque totalité dans leurs locaux.
Apparition ou disparition ?
Malgré une journée complète de mécanique, un "portrait sculpture", pas en studio mais en garage.
22 novembre :
On the road again. Les mécaniques se croisent, se doublent ...
23 novembre :
24 novembre :
25 novembre :
Apparition, disparition.
26 novembre :
Disparition
27 novembre :
28 novembre :
29 novembre :
L'homme bleu : Il est la mascotte de Limoges, presque un label identitaire. Ici tout le monde le connaît. Il circule partout, par tous les temps, sur son vélo avec ses bottes et son éternel bleu de travail. Je l'ai surpris, un soir, devant un centre commercial, comme en exposition sous un spot lumineux, statufié. Merci à lui de conclure ce mois de novembre.
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