jeudi 30 mars 2017

MARS


Nous sommes toujours en hiver et les « belles lumières », se font  rares.
C’est tout simplement une saison normale .
Toutefois, en milieu de mois, une tempête avec des vents de 110 km/h s’abat sur le Limousin. Des arbres tombent, des toitures aussi.
Les pluies fréquentes n’aident évidemment pas les photographes.
Même si cela condamne certaines prises de vue ceci ne pénalise pas trop mon travail.
Depuis mes débuts en photographie j’ai toujours privilégié le contenu à l’esthétique, une histoire plutôt qu’une carte postale.
« Ne demandez pas la lune, voici Mars »…



1 mars :
Une grille, une grille aux pointes acérées, une frontière infranchissable protégeant un autre lieu, interdisant une autre vie.
Une grille d’une impérieuse agressivité mais riche d’une certaine beauté. Les deux faces d’un même objet.



2 mars :
Les élections présidentielles approchent : Absurde situation, étonnante rencontre. 


3 mars :
Au détour d’un chemin un arbre seul, le début d’une histoire, l’idée même d’un conte.


4 mars :
Intemporel : il est des lieux ainsi que les années traversent sans rien n’y enlever, sans rien n’y ajouter.


5 mars :
Désuet : En pleine ville, à deux pas de chez moi, deux cabanes 
posées là en bordure de jardin, collées à leur maison, gardiennes d’on ne sait quoi mais serait il utile que seulement elle le soit ?


6 mars :
Lors d’une exposition au Centre Jules Noriac apparait juste un bras qui veut photographier. L’arroseur arrosé.


7 mars :
Elle fume, la ville aussi… Nous fûmes.


8 mars :
Cherchant à réaliser une image symbolique afin d’illustrer le 8 mars « journée de la femme » je suis tombé sur deux clichés … clichés.
Désolé Madame, désolé Monsieur pour cet humour décalé.



9 mars :
Eternel combat : Devant le mur dressé, face à ses grilles austères, nature et ciel, aidés par la colère, cherchaient à s'échapper


10 mars :
Un mur, la main de l’homme : Un rocher  celle de la nature.
Les deux se veulent infranchissables.


11 mars :
Toujours ces histoires de frontières.  Celles-ci sont sympathiques : Les haies et les clôtures du Limousin.


12 mars :
La vie, les vies proposent toujours plusieurs solutions.


13 mars :
Avec difficulté parfois.


14 mars :
Avec beaucoup d’espoir . Tout est ( était ) possible.


15 mars :
A quoi jouez vous tous les deux ?


16 mars :
Ma photo préférée : 
Promenade en forêt ; la lumière douce traverse les feuillages. Soudain, un monstre m’apparaît…


17 mars : 
La cabane : Elle est là, posée au milieu du village dans son rôle de statue, fierté d’employé communal, ringarde autant que poétique, rescapée d’un livre pour enfant, tendresse municipale.


18 mars :
Photo volée … au temps



19 mars :
Les joggeuses : Elles traversent les villes, apparitions éphémères évanescentes, comme un parfum, mirage citadin.


20 mars :
Lorsque l’on voit la majesté d’un arbre, s’impose à nous cette simple réflexion. 
Saurions nous en créer un semblable ?


21 mars :
Chateauponsac apparait …ou disparait ?


22 mars :
La chute : Le long de la prairie ils ont su résister. Un seul d’entre eux a cédé au combat ; les vents étaient trop forts, un nouvel arbre est mort.


23 mars :
Il était une « foi ».


24 mars :
La maison eut beau se déguiser, nous la vîmes.


25 mars :
De l'autre côté : Un silence lourd attendait,sans doute le temps s'était arrêté.


26 mars :
La nature avait si faim qu’elle mangea la masure.


27 mars :
Interdire l’entrée, interdire le gîte, remplacer par le vide l’accueil, les sentiments.


28 mars :
Parfois je trouverais cela presque beau … Sans doute un souvenir de pyramides, pourtant ce n’est que du béton.


29 mars :
L’union fait la force.



30 mars
Ce soir, au théâtre de L'Union était donné : En attendant Godot. Ces images auraient pu en être le décor. 


31 mars :
Un départ aux Pays-Bas m’impose de publier les images avec un jour d’avance. Je propose donc un montage, façon film, datant de l’expo conférence du 6 mars.


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